NOTRE POLITIQUE DE PROTECTION DE L'ENFANT
NOTRE POLITIQUE DE PROTECTION DES ADULTES VULNERABLES
Préambule
Chaque personne a une valeur et une dignité qui découlent directement du fait qu'elle a été créée à l'image et à la ressemblance de Dieu. Cela implique, entre autres, le devoir de considérer tous les êtres humains comme portant l'image de Dieu et, par conséquent, de les protéger contre tout préjudice. Ce principe, associé à l'attention portée aux enfants qui était si évidente dans la vie du Christ, est la source d'inspiration de notre politique de protection de l'enfance chez les Josephites.
Les jeunes étant parmi les êtres humains les plus vulnérables, la sécurité et le bien-être des enfants seront toujours une préoccupation centrale. C'est pourquoi la Congrégation des Josephites se réjouit de son rôle dans l'accompagnement des enfants afin qu'ils réalisent leur plein potentiel dans un environnement où ils sont protégés contre l'exploitation, les abus et les mauvais traitements à l'école et lorsqu'ils participent aux liturgies et aux activités paroissiales.
L'esprit de famille joséphite, qui englobe la nécessité pour tous de faire preuve de politesse et de douceur les uns envers les autres et pour les joséphites de se comporter comme des parents (mères et pères) envers les enfants et les élèves dont ils ont la charge, est fondamental dans la philosophie éducative joséphite.
La Congrégation des Josephites s'engage donc pleinement à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants et des jeunes et exige de tous les joséphites qu'ils partagent cet engagement. Nous défendons le droit de l'enfant à la protection, au respect, à l'attention et à l'encouragement dans son cheminement spirituel tout au long de sa vie. Conformément à ces obligations, il est de la responsabilité collective de chaque Josephite impliqué de veiller à ce que les enfants participants soient en sécurité et protégés contre toute forme d'abus.
Toute personne qui fait part de ses préoccupations ou de ses allégations à la congrégation recevra une réponse sensible, respectueuse et sérieuse. Toutes les préoccupations et allégations seront traitées avec sérieux, conformément au droit civil et canonique, aux procédures nationales et en temps opportun.
Une aide pastorale et un soutien seront proposés aux enfants et à leurs familles, ainsi qu'aux autres personnes concernées, en cas de préoccupations et d'allégations
relatives à une forme quelconque de préjudice ou de maltraitance envers un enfant.
Une aide pastorale et un soutien seront proposés aux Josephites pendant et après l'enquête sur les préoccupations et allégations les concernant. Le soutien pastoral offert ne doit pas compromettre
les enquêtes futures ni exposer les enfants à un risque supplémentaire. Toute suspension d'un Josephite de son ministère pendant l'enquête sur une allégation sera toujours conforme aux normes civiles
nationales et aux normes du droit canonique. En aucun cas, la même personne ne doit être chargée du soutien de l'enfant ou de l'adulte qui porte l'allégation et du Josephite contre lequel
l'allégation a été portée.
Prévention – Protection – Soutien
Prévention
Dans nos écoles et nos paroisses :
• Intégrer dans le programme scolaire des activités qui permettent aux enfants d'acquérir les compétences nécessaires pour reconnaître les abus et s'en
protéger.
• Créer et maintenir un environnement dans lequel les enfants se sentent en sécurité, sont encouragés à parler et sont toujours écoutés.
• Veiller à ce que les enfants sachent qu'ils peuvent s'adresser à des adultes s'ils sont inquiets ou en difficulté.
Protection
Tous les Josephites qui travaillent avec des enfants doivent agir de manière professionnelle et s'efforcer de créer un environnement sûr et favorable qui garantisse le bien-être et les meilleurs résultats possibles pour les enfants et les jeunes dont ils ont la charge. Cependant, il est reconnu que dans ce domaine, des tensions et des malentendus peuvent survenir. C'est là que le comportement des Josephites peut donner lieu à des allégations d'abus à leur encontre.
Ces accusations peuvent être malveillantes ou injustifiées. Elles peuvent résulter de perceptions différentes d'un même événement, mais lorsqu'elles surviennent, elles sont inévitablement pénibles et difficiles pour toutes les personnes concernées. De même, il faut reconnaître que certaines accusations sont fondées et qu'il existe des adultes qui recherchent, créent ou exploitent délibérément des occasions d'abuser des enfants. Il est donc essentiel que toutes les mesures possibles soient prises pour protéger les enfants et les jeunes et garantir que les Josephites qui travaillent avec eux puissent le faire en toute sécurité.
Soutien
La Congrégation des Josephites accepte son obligation de soutenir ses écoles, ses paroisses et ceux qui travaillent avec des enfants dans l'exercice de leur responsabilité première envers ceux qui leur sont confiés. La Congrégation s'engage donc à encourager le partenariat avec toutes les agences diocésaines, statutaires et bénévoles de protection afin de garantir qu'elle suit les meilleures pratiques dans ses écoles et ses paroisses.
La Congrégation s'engage à :
• se tenir informée des recherches et des évolutions politiques en matière de bonnes pratiques de protection ;
• réviser et mettre à jour régulièrement la politique et les pratiques de l'Église, en tenant compte des dernières informations disponibles en matière de protection ;
• veiller à ce qu'il existe des systèmes appropriés de responsabilité et de supervision à tous les niveaux, et à ce que les procédures disciplinaires et d'emploi soient suffisamment
solides pour gérer les risques ;
• veiller à ce que tous les Josephites, les enseignants laïcs et les autres travailleurs soient soigneusement sélectionnés et formés, et à ce que leur formation les prépare à assumer
leurs responsabilités en matière de protection dans leur travail avec les enfants ;
• fournir une formation et un soutien aux travailleurs qui ont des responsabilités dans le domaine du travail avec les enfants, afin qu'ils puissent accomplir leurs tâches en toute
confiance et sans craindre indûment des allégations infondées à leur encontre.
Représentant chargé de la protection
Chaque pays désignera une personne chargée de diriger et de gérer la politique de protection de l'enfance de la Congrégation et sa mise en œuvre. Le rôle du représentant chargé de la protection est de garantir la meilleure formation et les meilleures pratiques en matière de prévention de la maltraitance des enfants et d'assurer la liaison avec la commission diocésaine locale chargée de la protection (ou son équivalent) lorsque des allégations sont formulées. Les représentants chargés de la protection doivent suivre une formation avant de prendre leurs fonctions et suivre une formation de mise à jour tous les deux ans. Les représentants chargés de la protection veilleront à ce que tous les Josephites de leur pays aient suivi une formation de base en matière de protection des enfants, qui est mise à jour régulièrement.
Pacte de protection
Lorsqu'il existe, un pacte de protection est un accord entre une congrégation religieuse et la commission diocésaine locale de protection (ou son équivalent) qui permet à un religieux ayant commis (ou soupçonné d'avoir commis) des abus de vivre dans le diocèse. Ces accords écrits visent à garantir la protection du public et peuvent être modifiés au fil du temps pour tenir compte de l'évolution de la situation des personnes concernées.
Lorsqu'une allégation ou une plainte est déposée contre un membre de la congrégation des Josephites ayant un lien quelconque avec une école ou une paroisse, les mêmes
procédures sont suivies que pour les allégations contre d'autres membres du personnel de l'école ou de la paroisse. En outre, lorsqu'un membre de la congrégation des Josephites est suspendu, il est
également tenu de vivre loin des communautés scolaires et paroissiales pendant la durée de sa suspension.
Si une telle allégation conduit à la condamnation du Josephite ou à son interdiction de travailler avec des enfants par les autorités ecclésiastiques ou civiles
compétentes, la Congrégation veillera à ce que les membres de la Congrégation continuent à vivre loin
des écoles et des paroisses.
Un registre unique pour chaque région/province sera mis en place, contenant l'historique complet des questions relatives à la protection des enfants pour cette région/province de la congrégation, qui sera remis aux supérieurs généraux successifs et à son conseil général. Ce registre aidera la congrégation à maintenir les normes les plus élevées en matière de protection.
Qu'est-ce que la maltraitance ?
La reconnaissance de la maltraitance des enfants n'est jamais facile ni simple, même pour les professionnels qui travaillent dans ce domaine. Néanmoins, il est important que les personnes qui travaillent avec des enfants soient conscientes non seulement des différents types de maltraitance dont un enfant peut être victime, mais aussi du fait qu'un enfant peut subir plusieurs types de maltraitance. Aux fins du présent document, la maltraitance est classée en cinq grandes catégories : maltraitance physique, maltraitance émotionnelle, maltraitance sexuelle, maltraitance spirituelle et négligence. Les personnes qui travaillent avec des enfants doivent être conscientes des indicateurs généraux de maltraitance, qui peuvent être divisés en signes comportementaux et physiques.
Qu'est-ce que la maltraitance physique ?
La maltraitance physique peut consister à frapper, secouer, jeter, empoisonner, brûler ou ébouillanter, noyer, étouffer ou causer tout autre préjudice physique à un enfant.
Qu'est-ce que la maltraitance émotionnelle ?
La maltraitance émotionnelle est le mauvais traitement émotionnel persistant d'un enfant, susceptible d'avoir des effets néfastes graves et durables sur son
développement émotionnel. Elle peut consister à faire croire à l'enfant qu'il est sans valeur, mal aimé, inadéquat ou qu'il n'a de valeur que dans la mesure où il répond aux besoins d'une autre
personne. Elle peut également consister à ne pas donner à l'enfant la possibilité d'exprimer son point de vue, à le réduire délibérément au silence ou à ridiculiser ce qu'il dit ou sa façon de
communiquer.
La violence psychologique peut se traduire par des attentes inappropriées à l'âge ou au stade de développement de l'enfant. Il peut s'agir d'interactions qui dépassent les capacités de développement de l'enfant, ainsi que d'une surprotection et d'une limitation de l'exploration et de l'apprentissage, ou encore d'empêcher l'enfant de participer à des interactions sociales normales. Il peut également s'agir de voir ou d'entendre la maltraitance d'une autre personne, par exemple dans des situations de violence domestique, de harcèlement grave (y compris le cyber-harcèlement), de faire fréquemment ressentir à l'enfant de la peur ou un sentiment de danger, ou encore d'exploitation ou de corruption de l'enfant.
Tous les types de maltraitance d'un enfant comportent un certain degré de maltraitance émotionnelle, mais celle-ci peut être la seule ou la principale forme de maltraitance.
Qu'est-ce que la maltraitance sexuelle ?
La maltraitance sexuelle consiste à forcer ou à inciter un enfant ou un adolescent à participer à des activités sexuelles, sans nécessairement recourir à un niveau élevé de violence, que l'enfant soit conscient ou non de ce qui se passe. Ces activités peuvent impliquer un contact physique, y compris des agressions avec pénétration (par exemple, viol ou sexe oral) ou des actes sans pénétration tels que la masturbation, les baisers, les caresses et les attouchements à travers les vêtements. Elles peuvent également inclure des activités sans contact, telles que la production et/ou la distribution d'images sexuelles d'enfants, le fait de regarder des images sexuelles d'enfants et, en présence d'enfants, le fait de regarder ou de produire des images sexuelles, le fait de regarder des activités sexuelles, le fait d'encourager les enfants à adopter des comportements sexuels inappropriés ou le fait de préparer un enfant à des abus (y compris via Internet).
Qu'est-ce que la maltraitance spirituelle ?
Elle peut inclure l'abus de l'autorité de direction ou de la discipline pénitentielle, un enseignement oppressif ou des ministères de guérison et de délivrance intrusifs. Tous ces éléments peuvent entraîner des dommages physiques, émotionnels ou sexuels pour les enfants. Un enseignement, une supervision et un encadrement attentifs des personnes chargées de la pastorale des enfants devraient contribuer à prévenir ce type de dommages.
Qu'est-ce que la négligence ?
La négligence est le fait de ne pas répondre de manière persistante aux besoins physiques et/ou psychologiques fondamentaux d'un enfant, ce qui est susceptible d'entraîner une grave atteinte à sa santé ou à son développement. La négligence peut consister à ne pas fournir une alimentation, des vêtements et un logement adéquats, à ne pas protéger un enfant contre les préjudices ou les dangers physiques et émotionnels, ou à ne pas assurer une surveillance adéquate. Elle peut également inclure la négligence ou l'indifférence à l'égard des besoins émotionnels fondamentaux d'un enfant.
Signes de maltraitance
Les enfants et les jeunes ont souvent beaucoup de mal à parler de la maltraitance qu'ils subissent. Les adultes ont donc un rôle essentiel à jouer dans la recherche des signes éventuels. Bien qu'il soit parfois difficile d'être sûr à 100 % qu'un enfant est victime de maltraitance, certains signes doivent être surveillés :
• Un enfant qui présente souvent des ecchymoses ou des blessures
• Un enfant qui est souvent très renfermé
• Un enfant qui est souvent très sale ou qui sent mauvais
• Un enfant qui a souvent faim, ou qui est habillé de manière inadaptée à la saison
• Un enfant qui est souvent laissé seul à la maison
• Un enfant qui est souvent laissé dans des situations dangereuses, ou sans soins médicaux lorsqu'il en a besoin
• Un enfant qui est constamment « rabaissé », insulté, injurié ou humilié
• Un enfant qui semble très effrayé par certains adultes et qui hésite à se retrouver seul avec eux
• Un enfant qui présente des émotions changeantes inexpliquées, telles que la dépression, l'anxiété ou une agressivité sévère
• Un enfant qui fait preuve de connaissances ou de comportements sexuels inappropriés pour son âge
• Un enfant qui grandit dans un foyer où il y a de la violence domestique
• Un enfant qui vit avec des parents ou des tuteurs qui sont impliqués dans un grave problème de toxicomanie ou d'alcoolisme.
Dans certains cas, ces signes peuvent avoir une explication acceptable. D'autre part, cette liste ne couvre pas toutes les possibilités et d'autres éléments du comportement ou de la situation de l'enfant peuvent susciter des inquiétudes qui doivent être prises en compte.
Guide pour des pratiques de travail plus sûres à l'intention des adultes qui travaillent avec des enfants et des jeunes.
Des conseils sont fournis aux Josephites et aux personnes impliquées dans les écoles et les paroisses afin de garantir que leur comportement et leurs actions ne mettent pas les élèves ou eux-mêmes en danger ou ne donnent pas lieu à des allégations de préjudice envers un élève. Voici quelques exemples de mauvaises pratiques qui peuvent mettre les adultes dans une position vulnérable :
• Donner des cours particuliers en privé derrière des portes closes
• Avoir des communications électroniques inappropriées avec un élève
• Transporter un seul élève dans une voiture du personnel
• Recourir à une force physique déraisonnable pour maîtriser un élève
• Avoir un contact physique sans demander la permission ou d'une manière ou dans un contexte inapproprié
• Participer à des compétitions pendant l'entraînement sportif
• Conserver des photos d'élèves à la maison
La Congrégation veillera à ce que ces conseils soient communiqués au personnel dans le cadre des programmes d'intégration et des formations sur la protection des élèves, afin de s'assurer que leur comportement et leurs actions ne mettent pas les élèves ou eux-mêmes en danger ou ne donnent pas lieu à des allégations de préjudice envers un élève.
Les responsabilités de ceux qui travaillent dans les écoles et les paroisses joséphites
Tout le personnel doit :
• Traiter tout le monde avec politesse, douceur, respect, honnêteté et compassion.
• Être un exemple pour les autres.
• Respecter le droit à la vie privée des jeunes.
• Permettre aux jeunes de parler à d'autres personnes de leurs préoccupations éventuelles.
• Reconnaître et prendre en compte les besoins particuliers des jeunes handicapés ou ayant des difficultés d'apprentissage.
• Encourager les jeunes et les adultes à signaler les attitudes ou les comportements qui leur déplaisent.
• Veiller à ce que tout enseignement soit dispensé avec tact, en tenant compte de l'âge et de la maturité de l'enfant et conformément aux politiques de l'école/paroisse.
• Se rappeler que quelqu'un d'autre pourrait mal interpréter des actions, même si elles partent d'une bonne intention.
• Reconnaître qu'une prudence particulière est requise dans les moments délicats du conseil lorsqu'il s'agit de harcèlement, de deuil ou d'abus.
• Respectez les origines culturelles, religieuses et ethniques des personnes avec lesquelles vous travaillez.
• Mettez en place des procédures de santé et de sécurité solides et sensées.
• Veillez à ce que les enseignants et autres personnes innocentes ne soient pas victimes de préjugés dus à de fausses allégations.
• Traitez de manière appropriée chaque suspicion ou plainte d'abus.
Le personnel ne doit pas :
• Permettre des activités abusives entre pairs (par exemple, intimidation, harcèlement racial, etc.)
• Avoir des contacts physiques inappropriés avec des jeunes
• Montrer aux jeunes des médias inappropriés ou réservés à un certain âge
• Tirer des conclusions hâtives sur les autres sans vérifier les faits
• Faire preuve de favoritisme envers une personne
• Se laisser entraîner dans des comportements inappropriés visant à attirer l'attention, tels que des coups de cœur ou des crises de colère
• Faire des remarques ou des gestes suggestifs
• Croire que « cela ne pourrait jamais leur arriver »
• Interroger seuls des jeunes vulnérables.
Cette politique appartient au Conseil général de la Congrégation des Josephites.
Elle a été approuvée lors du Chapitre général de 2022.
Elle a été révisée et approuvée lors de la réunion élargie du Conseil général du 26 août 2025.
Elle sera révisée à nouveau en juillet 2026.
POLITIQUE DES JOSÉPHITES EN MATIÈRE DE PROTECTION DES ADULTES VULNÉRABLES
1. INTRODUCTION
La présente politique a pour objectif de définir les devoirs et responsabilités des confrères, du personnel, des bénévoles et des administrateurs travaillant pour le compte de la Congrégation des Joséphites en matière de protection des adultes vulnérables. (À l'heure actuelle, les Joséphites n'emploient ni personnel ni bénévoles).
Tous les adultes ont le droit d'être protégés contre tout préjudice et doivent pouvoir vivre sans crainte d'abus, de négligence ou d'exploitation.
Aux fins de la présente politique, le terme « adulte » désigne toute personne âgée de 18 ans ou plus.
Tous les administrateurs, ainsi que le personnel et les bénévoles travaillant pour le compte de la Congrégation des Josephites, ont le devoir de promouvoir le bien-être et la sécurité des adultes vulnérables, y compris ceux qui sont membres des Josephites.
La Congrégation des Josephites met en œuvre des procédures qui tiennent compte de la nécessité de protéger et de promouvoir le bien-être des adultes vulnérables, y compris des dispositions visant à vérifier de manière appropriée les nouveaux administrateurs, membres du personnel et bénévoles, le cas échéant.
Qui est inclus dans la catégorie « adulte vulnérable » ?
Un adulte (une personne âgée de 18 ans ou plus) qui, en raison d'un handicap mental ou autre, de son âge ou d'une maladie, est ou peut être incapable de prendre soin de lui-même ou de se protéger contre un préjudice ou une exploitation importants.
Qu'entendons-nous par « maltraitance » ?
La maltraitance d'un adulte vulnérable peut consister en un acte unique ou en des actes répétés. Elle peut résulter d'un manquement à prendre des mesures ou à prodiguer des soins appropriés. Il peut s'agir d'un acte de négligence ou d'une omission d'agir, ou elle peut se produire lorsqu'une personne vulnérable est persuadée de conclure une transaction financière ou sexuelle à laquelle elle n'a pas consenti ou ne peut consentir. La maltraitance peut se produire dans n'importe quelle relation et peut entraîner un préjudice grave ou l'exploitation de la personne.
2. TYPES D'ABUS
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Violence physique - y compris les coups, les gifles, les bousculades, les coups de pied, l'abus de médicaments, la contention ou les sanctions inappropriées.
Abus sexuels - y compris les agressions sexuelles ou les actes sexuels auxquels l'adulte vulnérable n'a pas consenti, ou ne pouvait pas consentir, ou a été contraint de consentir.
Violence psychologique - y compris la violence émotionnelle, les menaces de violence ou d'abandon, la privation de contact, l'humiliation, le blâme, le contrôle, l'intimidation, la coercition, le harcèlement, la violence verbale, l'isolement ou le retrait des services ou des réseaux de soutien.
Violence financière ou matérielle - y compris le vol, la fraude, l'exploitation, la pression en rapport avec les testaments, les biens ou les héritages ou les transactions financières, ou l'utilisation abusive ou le détournement de biens, de possessions ou d'avantages.
Négligence et omissions - notamment le fait d'ignorer les besoins médicaux ou physiques, de ne pas fournir l'accès à des services de santé, d'aide sociale ou d'éducation appropriés, de priver une personne des nécessités de la vie, telles que les médicaments, une alimentation adéquate et le chauffage.
Abus discriminatoires - notamment en raison de la race, du sexe, de la culture, de la religion, de l'orientation politique, du handicap, de l'âge ou de la sexualité d'une personne, et autres formes de harcèlement.
Abus institutionnels - Bien qu'il ne s'agisse pas d'une catégorie distincte d'abus, les abus institutionnels doivent être mentionnés spécifiquement afin de souligner
que les adultes placés dans tout type de maison de retraite ou d'établissement de soins de jour sont potentiellement vulnérables aux abus et à l'exploitation. Cela peut être particulièrement vrai
lorsque les normes et les pratiques en matière de soins sont inférieures au niveau acceptable tel que détaillé dans le cahier des charges du contrat
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Formes multiples d'abus - Des formes multiples d'abus peuvent se produire dans le cadre d'une relation continue ou d'un service abusif à l'égard d'une personne ou de plusieurs personnes à la fois, d'où l'importance de ne pas se limiter à des incidents isolés ou à des manquements aux normes, mais d'examiner les dynamiques et les schémas sous-jacents de préjudice.
Tous ces types d'abus peuvent être perpétrés à la suite d'une intention délibérée et d'un ciblage de personnes vulnérables, de négligence ou d'ignorance.
3. PROCÉDURE EN CAS DE DIVULGATION
Il est important que les adultes vulnérables soient protégés contre les abus. Toutes les plaintes, allégations ou soupçons doivent être et seront pris au sérieux.
Cette procédure doit être suivie chaque fois qu'une allégation d'abus est faite ou lorsqu'il y a un soupçon qu'un adulte vulnérable a été victime d'abus.
Il ne faut pas promettre la confidentialité, car cela pourrait entrer en conflit avec la nécessité d'assurer la sécurité et le bien-être de la personne.
Un compte rendu complet doit être établi dès que possible sur la nature de l'allégation et toute autre information pertinente.
Ce rapport doit inclure des informations relatives à la date, l'heure et le lieu où l'abus présumé a eu lieu, votre nom et les noms des autres personnes présentes, le nom du plaignant et, s'il est différent, le nom de l'adulte qui aurait été victime d'abus, la nature de l'abus présumé, une description des blessures observées et le récit de l'allégation.
4. RÉAGIR DE MANIÈRE APPROPRIÉE À UNE ALLÉGATION D'ABUS
Tout soupçon, allégation ou incident d'abus doit être signalé au responsable désigné de la protection (DSL).
Le responsable désigné de la protection est chargé de veiller à ce que les préoccupations en matière de protection soient prises au sérieux et donnent lieu à des mesures.
Le DSL est le premier point de contact pour toute personne qui soulève une préoccupation ou une allégation et veille à ce que toutes les questions soient traitées avec sensibilité, respect et sérieux.
Le DSL supervise la mise en œuvre des politiques de protection, veille à ce que les préoccupations soient rapidement signalées aux autorités légales et ecclésiastiques compétentes, et tient des registres précis et confidentiels.
Il fournit également des conseils et un soutien à ceux qui soulèvent des préoccupations et veille à ce que la formation et la sensibilisation à la protection soient maintenues au sein de la communauté.
Il est important de rappeler que la personne qui est la première à être confrontée à un cas d'abus présumé n'est pas chargée de déterminer si un abus a bien eu lieu. Cette tâche incombe aux agences professionnelles de protection des adultes, après avoir été saisies par le responsable désigné de la protection.
5. CONFIDENTIALITÉ
La protection des adultes vulnérables soulève des questions de confidentialité qui doivent être clairement comprises par tous. Les Josephites, le personnel, les bénévoles et les administrateurs ont la responsabilité professionnelle de partager les informations pertinentes concernant la protection des adultes vulnérables avec d'autres professionnels, en particulier les organismes d'enquête.
Des limites claires en matière de confidentialité seront communiquées à tous.
Toutes les informations personnelles concernant un adulte vulnérable resteront confidentielles. Tous les documents écrits seront conservés dans un endroit sûr pendant une durée déterminée, conformément aux directives en matière de protection des données. Les documents ne contiendront que les informations requises dans le formulaire de premier contact.
Si un adulte se confie à un Josephite ou à un membre du personnel et demande que l'information reste secrète, il est important que le Josephite ou le membre du personnel explique avec tact à l'adulte qu'il a la responsabilité de signaler les cas présumés d'abus au responsable désigné de la protection.
Dans ce contexte, l'adulte doit toutefois avoir l'assurance que l'affaire ne sera divulguée qu'aux personnes qui ont besoin d'en connaître.
6. RÔLE DU RESPONSABLE DE LA PROTECTION DES ADULTES VULNÉRABLES
Le rôle du responsable désigné de la protection des adultes dans chaque région est de traiter tous les cas impliquant la
protection des adultes. Il répondra à toutes les préoccupations et demandes de renseignements concernant la protection des adultes vulnérables.
7. FORMATION
Une formation sera dispensée, le cas échéant, afin de garantir que les Josephites, le personnel, les bénévoles
et les administrateurs soient conscients des questions liées à la protection des adultes vulnérables
Cette politique appartient au Conseil général de la Congrégation des Josephites
Elle a été approuvée lors du Chapitre général de 2022
Elle a été révisée et approuvée par le Conseil général élargi le 26 août 2025.
Prochaine révision en juillet 2026